Depuis quelques années, de plus en plus de ruches fleurissent en ville
et à la campagne dans les jardins des particuliers. En accueillant une
colonie d’abeilles dans les règles
de l’art, les apiculteurs amateurs s’assurent une savoureuse récolte de
miel, ainsi que la pollinisation de leur jardin tout en participant à
la protection d’une espèce menacée, mais indispensable à notre survie.
Néanmoins, il ne suffit pas d’installer une ruche au fond de son jardin
pour obtenir du miel. C’est pourquoi cette semaine, BricoleurDuDimanche
vous dit tout pour installer une ruche dans votre jardin en toute
sécurité tout en respectant votre environnement.
Les conditions pour installer une ruche dans son jardin.
En
France, l’apiculture est une activité encadrée par législation afin de
protéger aussi bien les abeilles que les humains. Ainsi, les communes,
les départements et le code rural définissent des conditions bien
précises pour l’installation d’un rucher. La réglementation stipule
généralement que toute ruche doit être à plus de :
100 mètres d’établissements à usage collectif (école, hôpitaux, HLM, caserne, poste, gare ...).
20 mètres d’une voie publique.
20 mètres de toute propriété privée.
Toutefois, ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, sans solution de continuité.
100 mètres d’établissements à usage collectif (école, hôpitaux, HLM, caserne, poste, gare ...).
20 mètres d’une voie publique.
20 mètres de toute propriété privée.
Toutefois, ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, sans solution de continuité.
À savoir qu’il ne suffit pas toujours
de respecter la réglementation pour éviter les problèmes de voisinage.
Ainsi, il est conseillé de vous assurer que votre entourage approuve
votre projet avant de vous lancer.
De plus, les propriétaires de ruches sont considérés comme des éleveurs
d’animaux. Il faut donc se déclarer à la Direction des Services
Vétérinaires de votre département qui vous attribuera un numéro
d’apiculteur. Vous devrez aussi souscrire à une prendre une assurance de
responsabilité civile pour cette activité peu commune.
Enfin, pour la survie de votre essaim, la ruche doit être au calme et
surélevée, ni trop à l’ombre ni trop au soleil. De ce fait, la sortie
des ruches se situe le plus vers le Sud ou le Sud-Est.
Le matériel nécessaire.
Outre la ruche qui coûte en moyenne 150 euros, l’apiculture
nécessite toute une panoplie d’accessoires nécessaires au le bon
déroulement des opérations. Ainsi, il faut investir dans des gants en
basane, une combinaison ou une vareuse d’apiculteur, un casque ou une
cagoule d’apiculteur, un enfumoir, un lève cadre, des cadres de cire et
une brosse à abeille. Comptez en moyenne 500 euros pour l’équipement
complet, ruche comprise. Une fois bien équipé, reste encore à attirer ou
à acheter un essaim d’abeilles. À savoir qu’un essaim coûte en moyenne
100 euros et qu’il est fortement recommandé de le réserver en avance
pour espérer en obtenir un dès le printemps. Enfin, pour augmenter les
chances de survie d’un essaim il est vivement
recommandé
d’installer un point d’eau à proximité ( marre, fontaine...), mais
aussi de planter des fleurs mellifères, par exemple une jachère fleurie.
Ainsi, vous améliorerez les conditions de vie de l’essaim et par la
même occasion la qualité du miel.
L’entretien de la ruche.
L’entretien d’une ruche ne s’improvise
pas, il faut en effet surveiller et stimuler vos abeilles à longueur
d’année. Entre la surveillance de la ruche, le nourrissage des abeilles,
l’élevage des reines, la récolte du miel, et l’hivernage, l’apiculture
est une activité très prenante qui réclame de l’assiduité, de la méthode
et surtout de la patience. Si l’entretien est négligé, la colonie
risque fort de ne pas survivre. Aussi pour ne pas commettre d’erreur, il
est préférable de vous renseigner auprès d’apiculteurs expérimentés
notamment dans le cadre d’un stage ou d’une courte formation.
Si vous souhaitez vous lancer dans
l’apiculture, BricoleurDuDimanche vous encourage vivement à vous
rapprocher d’une fédération apicole afin d’approfondir vos connaissances
et de tisser des liens avec les apiculteurs de votre région.
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