Pour se développer facilement, les racines des plantes doivent
trouver un milieu aéré, suffisamment meuble pour ne pas avoir à lutter
contre le caractère compact du sol, comme le font les plantes sauvages.
L'ameublissement
de la terre est une nécessité pour la croissance normale des plantes
cultivées. Après une culture, au potager ou au jardin d'agrément, le sol
a besoin de retrouver une vitalité nouvelle pour permettre la
production au printemps suivant. C'est la fonction du labourage qui
intervient sur une profondeur de 20 à 30 cm au maximum (longueur du fer
de bêche). On laboure tous les ans, de préférence en automne. Le
défoncement est un ameublissement du sol en profondeur (sur 50 cm) ; il
est pratiqué sur les terrains qui n'ont pas été cultivés depuis
longtemps afin d'aérer et de permettre aux plantes de développer
profondément leurs racines (qu'elles soient annuelles ou vivaces).
Attention
cependant aux excès. La couche de terre fertile est parfois assez
mince. Le défoncement effectué trop souvent, ou sur un terrain
habituellement cultivé, peut avoir pour effet un appauvrissement de la
terre (et un échec des cultures pendant plusieurs années). La couche
superficielle du sol dans laquelle existe une activité de
micro-organismes aérobie (se développant à l'air) ne dépasse pas 12 à 15
cm. L'enfouissement de cette couche à une grande profondeur entraîne la
disparition de ces micro-organismes nécessaires à la croissance des
plantes.
Il convient donc d'intervenir avec prudence : le labour à
un seul fer de bêche de profondeur est la règle, le défoncement à deux
fers, l'exception. Si le jardinier préfère produire des légumes sans
apports d'engrais, il a intérêt à effectuer un labour qui n'excède pas
20 cm. Le jardinage biologique a même pour règle de ne labourer qu'à la
houe traditionnelle ou au croc à deux dents pour n'ameublir que la
couche superficielle.
Les bienfaits du labour
Une
terre tassée et compacte manque à la fois d'air et d'eau. Le "labour
naturel" produit par l'activité des vers de terre dans la couche
superficielle est très important, mais insuffisant pour les cultures.
L'ameublissement de la terre en automne prépare le sol à recevoir les
pluies d'hiver qui ne ruissellent pas, mais qui pénètrent pour
constituer des réserves d'eau.
Une terre labourée à grosses mottes
en octobre s'imprègne d'eau et s'effrite sous l'effet du gel. Aucun
outil ne peut effectuer un tel affinement en profondeur. Cela facilite
l'ameublissement printanier avant les semis et permet un réchauffement
beaucoup plus rapide du sol (l'air se réchauffe beaucoup plus vite que
le sol ; une pénétration d'air dans la couche superficielle est donc
très bénéfique et accélère la germination). L'aération du sol créée par
le labour permet d'augmenter considérablement l'activité des
micro-organismes de surface, ce qui rend le sol beaucoup plus fertile.
Labouré en automne, un terrain a le temps de se restructurer, d'acquérir
un équilibre. C'est donc à cette époque qu'il faut apporter les
amendements et les fumures, afin qu'ils soient "digérés" par la terre,
qu'ils aient le temps de s'intégrer. Lorsque les fumures sont
incorporées trop tardivement (printemps), le sol de culture manque
d'homogénéité ; les racines des plantes s'enfoncent mal ou sont brûlées
par un fumier encore frais que la terre n'a pas encore assimilé.
Les outils pour ameublir
On
laboure traditionnellement à la bêche ou à la fourche-bêche. Ce travail
est assez pénible, surtout pour les grandes surfaces, c'est pourquoi la
mécanisation est de plus en plus utilisée (motoculteur simplement ou
motobineuse).
La bêche
Le fer a généralement
une trentaine de centimètres ; le manche est arrondi (à pomme) ou
terminé en T (à béquille). En terre caillouteuse, on utilise un fer à
épaule coudée qui permet une meilleure poussée du pied. Les bêches
fortes, en acier forgé très dur sont conçues pour les terres lourdes :
le louchet, mot désignant aussi parfois une bêche sans repose-pied à fer
plus lourd et plus étroit.
La fourche-bêche
C'est
l'outil de labour pour tous les terrains difficiles (lourds ou
caillouteux). Les quatre dents sont carrées ou pointues. Cet outil
pénètre mieux que la bêche. Il permet de travailler sous les arbres et
arbustes, malgré les racines.
La bêche automatique
Cet
outil ingénieux est réglable selon la taille de l'utilisateur. Le fer
est monté sur un manchon rotatif actionné par une pédale. Il suffit
d'enfoncer le fer dans le sol, et d'agir sur la pédale, qui accomplit
automatiquement le soulèvement et le retournement de la motte. La bêche
et la fourche automatiques sont particulièrement appréciées des
personnes âgées.
La houe et le croc
Ces
outils ne sont pas, à proprement parler, conçus pour labourer (mais
pour ameublir superficiellement). On peut cependant les utiliser à la
place de la bêche lorsque la couche de terre arable est faible, ou que
le sol est rebelle à la pénétration de la fourche-bêche. Le maniement de
la houe sur une grande surface est cependant assez pénible.
Le motoculteur
Le
labourage mécanique se fait par traction d'un brabant (soc). Les
machines équipées de fraises (motobineuses, moto-bêches) sont plutôt
destinées à ameublir et à effriter en surface. Les motoculteurs
permettent de travailler rapidement et avec une grande efficacité. Pour
les labours ordinaires, on utilise généralement un brabant
quart-de-tour, avec soc-couteau. Cet outil laboure à une profondeur de
15 à 20 cm, en ouvrant un sillon (la terre est retournée). Les engins
les plus puissants sont des petits tracteurs ; les motoculteurs
classiques sont tenus par des manchons à hauteur réglable. La machine
est assez lourde, mais son rapport poids-puissance est très bien
équilibré, ce qui permet à tous de la manuvrer sans grosse difficulté.
La plupart des modèles proposés aujourd'hui comportent un système de
"déclabotage" des roues commandé au guidon, ce qui facilite
considérablement les manuvres de demi-tour.
Les petits
motoculteurs utilisés dans les jardins de faible surface peuvent tracter
des charrues simples, moins chères à l'achat, qui obligent à revenir au
point de départ du sillon précédent. Certaines motobêches peuvent être
équipées de roues pour tracter cet outil assez léger.
Les brabants
quart-de-retour et demi-tour pivotent pour limiter les manuvres. Le
brabant demi-tour est plus équilibré et plus simple à utiliser. Les
motobineuses sont parfois considérées à tort comme des engins de
labour. Les fraises rotatives dont elles sont équipées remuent la terre
et l'effritent, mais ne la retournent pas comme le soc d'une charrue.
Les fraises "rotor-labour" fournissent cependant un travail
intermédiaire entre le fraisage et le labour qui peut être satisfaisant
pour bien des jardiniers. Ces fraises rotor-labour sont très adaptées au
travail près d'arbustes ou d'arbres, lorsque les racines gênent le
passage de la charrue ; on peut en particulier les utiliser entre les
rangées de vigne. Les motoculteurs peuvent recevoir des fraises à la
place des roues (ou tracter des fraises arrière avec un système de
transmission). Les motoculteurs perfectionnés sont plus faciles à
manuvrer. Le déclabotage des roues est très important, mais il faut
aussi tenir compte du nombre de vitesses avant et arrière. Lors du
labourage, il est nécessaire de changer souvent de vitesse en fonction
de la nature du sol, de la pente et des obstacles. Un engin à deux
vitesses avant et une arrière est beaucoup moins souple qu'une machine à
six vitesses avant et deux arrière. La facilité des commandes est
également un atout (manette de déclabotage et commande vitesse rapide -
vitesse lente au guidon).
Lorsque le terrain est humide ou
glaiseux, on équipe généralement le motoculteur d'une charrue
"japonaise". Cet outil laboure moins profond que les brabants, mais il
favorise le drainage du terrain (il permet aussi l'arrachage des pommes
de terre).
La charrue de défoncement
Pour
ameublir en profondeur mécaniquement, il faut utiliser une charrue
défonceuse qui laboure jusqu'à 60 ou 70 cm. Seuls les motoculteurs
puissants peuvent tracter cet outil. Lorsque l'on veut défoncer un
terrain à la charrue, le plus simple est généralement de faire venir un
véritable tracteur. Cela est encore plus vrai pour le "fouillage",
c'est-à-dire l'ameublissement en profondeur sans retournement des mottes
(ce qui ne risque pas de ramener en surface les couches non fertiles du
sous-sol). Le fouillage est effectué avec une sous-soleuse.
La charrue de défoncement peut être réglée à la hauteur voulue, correspondant à la profondeur du la profondeur du labour.
Les charrues et les houes à bras
Ces
petites machines agricoles ne sont pratiquement plus utilisées. Il
n'est d'ailleurs pas facile d'en trouver un modèle en état de marche.
Munies de deux mancherons, d'une roue à l'avant et d'un petit soc, elles
permettent de labourer en terre meuble sur 10 ou 15 cm et d'effectuer
beaucoup d'autres travaux (griffage, binage, ouverture de rigole). Ces
outils silencieux, non polluants, donnent au jardinage un petit côté
sportif (bien que le maniement d'une charrue à bras ne soit guère plus
éprouvant que celui d'une bêche).
Conseils :
- Pour labourer, enfoncez le fer de la bêche en appuyant avec le pied. Ne prenez pas trop de terre à la fois, vous auriez du mal à la soulever. Au pied des arbres et arbustes, utilisez une fourche-bêche pour ne pas couper ou blesser les racines.
- Travailler au motoculteur est bien sûr beaucoup plus rapide et moins fatigant que de labourer avec une bêche. Il faut cependant que le terrain soit dégagé de toute autre plantation (arbres et arbustes en particulier).
- Effectuez les labours d'automne avant les grosses pluies qui rendraient le sol lourd, plus difficile à travailler.
La pratique du labour
Selon l'époque de l'année et la nature du terrain, on laboure différemment.
Le labour d'automne
On
commence à labourer dès la fin de l'été au potager, lorsque les
planches sont libérées des cultures. Un labour précoce
(septembre-octobre) a l'avantage d'empêcher de monter à graines beaucoup
de mauvaises herbes qui ne peuvent ainsi se reproduire. Octobre est le
mois traditionnel des labours d'automne. On peut les prolonger jusqu'en
novembre. Il vaut mieux commencer assez tôt pour ne pas se laisser
surprendre par le mauvais temps. Un sol humide est très difficile à
remuer, surtout en terrain glaiseux. L'idéal est d'effectuer les labours
par temps clair, quand la terre est "ressuyée" mais encore légèrement
humide. Pendant les gelées, il devient difficile de travailler, la terre
étant trop dure, ou trop humide lorsqu'elle dégèle.
En automne,
on laboure "à grosses mottes". Cela signifie que l'on retourne les
mottes à plein fer de bêche. En général, on divise le terrain en deux
dans le sens de la longueur. On ouvre une jauge sur la première moitié
(en largeur) ; la terre est placée en tas devant la seconde moitié (pour
reboucher la dernière jauge). Labourez en ouvrant jauge après jauge (en
reculant). Il faut s'efforcer d'ouvrir des jauges droites (on peut
s'aider d'un cordeau). Le labourage à la bêche est assez éprouvant
physiquement parce qu'il faut soulever la motte et la retourner. En
effectuant ce mouvement, efforcez-vous de tenir la colonne vertébrale
droite (c'est au niveau du bassin que le corps doit se plier).
Lorsque
le labour est peu profond, il vaut mieux éviter d'enfouir les végétaux à
l'état vert ; s'il y a beaucoup de mauvaises herbes, il faut faucher et
effectuer un léger binage. Si le labour est profond et que l'herbe est
peu dense, on peut l'enfouir.
Passez ensuite à la deuxième moitié
de la parcelle en vous servant de la terre de la première jauge pour
reboucher la dernière jauge de la première moitié. Continuez jusqu'au
bout de la parcelle en alignant les sillons sur la première moitié.
Si
vous apportez du fumier, faites plusieurs petits tas sur la parcelle,
ou placez-le dans la brouette que vous déplacerez au fur et à mesure. Le
fumier doit être déposé sur la pente de la jauge afin de se décomposer
plus rapidement et de s'intégrer à la terre. Jeté en tas au fond de la
jauge, il forme des matelas qui sont encore mal décomposés au printemps
suivant. Le labour est l'occasion d'éliminer les racines adventices qui
ont eu le temps de se développer. S'il y a beaucoup de racines de
chiendent ou de liseron, travaillez plutôt à la fourche-bêche et
efforcez-vous de les éliminer au maximum. Ce travail d'extirpation des
racines ralentit beaucoup le labour. Il faut pourtant l'effectuer pour
éviter le redémarrage rapide des mauvaises herbes à racines traçantes
aux premiers beaux jours. Il n'est pas suffisant pour s'en débarrasser
totalement car il reste toujours des portions de racines qui développent
de nouvelles plantes (qu'il faudra éliminer par binage). Lors de ce
labour d'automne, les mottes ne sont pas vraiment cassées. On les fend
seulement d'un coup du fer de bêche. C'est l'eau et le gel qui se
chargeront d'effriter la terre. Après les labours, il faut éviter de
marcher sur la parcelle pour ne pas tasser la terre. Si l'on a labouré
tôt, on effectue quelques griffages pour briser la croûte et empêcher la
croissance des mauvaises herbes. Ce griffage (hersage sur grande
surface), permet une meilleure pénétration des eaux de pluie. Si vous
manquez de pratique, faites preuve de mesure pour éviter les courbatures
: travaillez par petites portions ; ne soulevez pas de mottes trop
grosses qui vous épuisent inutilement (et qui se cassent mal) ; faites
des pauses fréquentes pour couper l'effort.
Au moment des labours,
débarrassez la terre des racines, des mauvaises herbes et de la mousse
qui s'y trouvent. Si vous défrichez une partie du terrain, brûlez le
bois mort. Vous pourrez incorporer la cendre au sol, c'est un bon
amendement.
Le labour en terrain humide
Lorsque
la terre est lourde et présente une tendance à l'humidité stagnante, on
pratique le labour en sillons. Cette technique a pour but l'ouverture
de rigoles d'écoulement des eaux de pluie.
On commence à ouvrir
une jauge large (50 à 60 cm) sur une longueur du terrain (la terre est
déposée dans une brouette ou mise en tas). On ouvre ensuite une seconde
jauge parallèle de même largeur et on place la terre en tas au milieu de
la première jauge. On forme ainsi des petits talus parallèles qui
favorisent l'écoulement des eaux et qui tendent à augmenter l'épaisseur
de la couche fertile. Les mottes ne doivent pas être cassées, mais
laissées telles quelles (effritée, la terre est plus facilement emportée
par le ruissellement).
Le labour printanier
Il
s'agit plus d'un ameublissement de surface que d'un labour à proprement
parler. En effet, la terre doit être simplement aérée mais en aucun cas
retournée. Elle n'aurait pas le temps de se restructurer ni de
"digérer" les matières végétales enfouies. Cet ameublissement peut être
effectué à l'aide de la bêche ou de la fourche-bêche. On enfonce le fer
de l'outil dans le sol et on soulève la motte, mais on la laisse
retomber à sa place. Cette opération est l'occasion d'effectuer des
apports d'engrais assimilable rapidement (coup-de-fouet).
Le labour à la houe et au croc
On
utilise ces outils pour les labours d'automne lorsque la couche de
terre fertile est peu épaisse (ou en jardin biologique). Le labour
effectué est surtout un ameublissement puisque la terre n'est pas
retournée. Les mauvaises herbes sont cependant détruites. Le croc à deux
ou trois dents est un bon outil pour extirper les racines ou pour
dépierrer. Ce labour superficiel, très adapté en terrain pauvre ou sous
les arbres fruitiers (au croc), doit être recommencé, selon la même
technique, au printemps.
Débarrassez la terre des herbes
adventices qui pourraient, sinon, se développer par la suite au
détriment des cultures. Dans de nombreux cas (liseron, par exemple),
évitez d'en laisser des portions en terre: elles bouturent facilement.
Le labour au motoculteur
La
principale difficulté consiste à aller droit et à tracer des sillons
bien parallèles. Pour ouvrir le premier sillon, on peut s'aligner sur un
cordeau ou sur un traçage au sol, au plâtre. Allez doucement pour que
le sillon soit régulier. Si le soc butte sur une pierre ou une grosse
racine, l'appareil débraye automatiquement. Il faut relever le soc pour
passer l'obstacle. Ne travaillez pas au maximum de profondeur possible
si l'appareil est puissant. Un soc ouvrant un sillon à 15 cm suffit. Une
fois le premier sillon ouvert, alignez-vous dessus pour creuser les
suivants.
Le labour à la motohoue (rotor-labour)
Les
fraises de labour montées sur motohoue ont tendance à aller trop
profondément. A trop grande vitesse, la terre est brisée en fine
poussière, ce qui entraîne par la suite un tassement excessif ; en
outre, les fraises ont tendance à tasser le sol en fond de labour, ce
qui risque de créer une croûte à quinze centimètres de profondeur,
croûte qui s'oppose à la pénétration de l'eau (et ultérieurement des
racines). Il convient donc d'adopter une allure modérée de rotation des
fraises.
Lorsque le terrain renferme de nombreuses racines,
celles-ci s'enroulent sur les fraises et empêchent la pénétration. Il
faut donc dégager fréquemment les couteaux.
Le travail à la
motohoue, comme le labour au motoculteur, ne dispensent pas du ramassage
des pierres et des racines (on peut l'effectuer mécaniquement en
tractant une herse).
Vu la quantité de terre remuée, une charrue défonceuse doit obligatoirement être tractée par un motoculteur et même un tracteur.
La pratique du défoncement
Ce
travail est exceptionnel. Il concerne les terrains en friche depuis
longtemps et les parcelles destinées à être plantées en arbres.
Le défoncement à double jauge
Effectué
à la bêche, le labour à double jauge est un travail pénible. Il
consiste à labourer à une profondeur égale à deux fers de bêche. La
tranchée de labour a la forme d'une marche d'escalier. Pour ne pas
mélanger les couches de sous-sol avec la terre fertile, les mottes de la
deuxième jauge sont retournées sur le fond. Les mottes de la jauge
supérieure sont retournées par-dessus. Cependant, lorsqu'on souhaite
augmenter l'épaisseur de la terre arable, on peut remonter les mottes
profondes à la surface. Il est alors indispensable d'apporter une bonne
fumure de fond ; il faut ensuite compter deux ans pour que la terre soit
correctement restructurée et bien fertile.
Le défoncement à
double jauge est l'occasion de dépierrer le terrain en profondeur et de
le nettoyer des vieilles racines, des souches et des déchets non
décomposables. Pour planter des arbres, on peut se contenter de
défoncements ponctuels en ouvrant des trous profonds plusieurs semaines
avant la mise en place des jeunes sujets. Le trou doit être nettement
plus profond que les racines de l'arbuste afin qu'elles puissent ensuite
s'enfoncer profondément dans un sol ameubli. Là encore, séparez les
couches supérieures de la terre du sous-sol en faisant deux tas.
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