Composter, c’est recycler les déchets verts du jardin et de la maison en les amassant en tas pour qu’ils se décomposent.
Le compostage est un processus de transformation des déchets organiques (déchets de cuisine, déchets verts et de bois) par des micro-organismes et petits animaux (bactéries, vers de terre) en un produit comparable au terreau : le compost. C'est un amendement organique naturel à utiliser directement dans son jardin. Le compost est un fertilisant d'excellente qualité et 100 % naturel. Il allège la terre et permet des économies d'engrais, de terreau et d'eau.
Composter permet de réduire nos déchets (de cuisine et de jardin) et d'éviter les transports jusqu'à la déchetterie pour s'en débarrasser.
Le compostage est un processus de transformation des déchets organiques (déchets de cuisine, déchets verts et de bois) par des micro-organismes et petits animaux (bactéries, vers de terre) en un produit comparable au terreau : le compost. C'est un amendement organique naturel à utiliser directement dans son jardin. Le compost est un fertilisant d'excellente qualité et 100 % naturel. Il allège la terre et permet des économies d'engrais, de terreau et d'eau.
Composter permet de réduire nos déchets (de cuisine et de jardin) et d'éviter les transports jusqu'à la déchetterie pour s'en débarrasser.
Qu'est ce que le compost ?
‘Compost’ signifie ‘Engrais composé’. C’est un fertilisant à base de
déchets d’origine végétale ou animale. Une fois décomposée par des
micro-organismes (bactéries, champignons,...), mélangée et mise en tas,
cette matière organique produit un engrais de qualité totalement naturel
qui nourrit vos plantes, les rend plus saines et plus résistantes aux
maladies. C’est l’engrais le plus équilibré : plus vous compostez
d’éléments différents plus votre compost sera complet. Il renforce
l’aptitude de votre sol à retenir l’eau et les nutriments indispensables
à votre plante.
Processus de compostage
Dans des conditions favorables, les matières organiques mises en tas
sont dégradées par des micro-organismes et macro-organismes (vers de
terre, insectes, bactéries, champignons…) et transformées en humus riche en éléments nutritifs.
Ces réactions nécessitent de l'oxygène et dégagent de la chaleur. La température au cœur du compost augmente jusqu’à 50 à 70°C au fur et à mesure de la décomposition, puis diminue.
Deux phénomènes se succèdent dans un processus de compostage :
- le processus de dégradation, amenant les résidus à l'état de compost frais, est une dégradation aérobie intense : il s'agit essentiellement de la décomposition de la matière organique fraîche à haute température (50 à 70 °C) sous l'action de bactéries et en présence d’oxygène.
- le processus de maturation est caractérisé par une dégradation moins soutenue. Il va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus.
Ce phénomène de maturation, qui se passe à température plus basse (35 à 45 °C), conduit à la biosynthèse de composés humiques par des champignons et des macros-organismes (ver de terres, etc.).
Ces réactions nécessitent de l'oxygène et dégagent de la chaleur. La température au cœur du compost augmente jusqu’à 50 à 70°C au fur et à mesure de la décomposition, puis diminue.
Deux phénomènes se succèdent dans un processus de compostage :
- le processus de dégradation, amenant les résidus à l'état de compost frais, est une dégradation aérobie intense : il s'agit essentiellement de la décomposition de la matière organique fraîche à haute température (50 à 70 °C) sous l'action de bactéries et en présence d’oxygène.
- le processus de maturation est caractérisé par une dégradation moins soutenue. Il va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus.
Ce phénomène de maturation, qui se passe à température plus basse (35 à 45 °C), conduit à la biosynthèse de composés humiques par des champignons et des macros-organismes (ver de terres, etc.).
REMARQUE : Plus le tas est volumineux plus la montée en température sera importante et plus rapide sera le compostage.
Mettre en place son compost
Il existe plusieurs méthodes de compostage : en tas, pour les
grandes surfaces, en silo, pour les espaces plus réduits ou de surface
pour préparer une parcelle entre deux cultures et durant le repos
hivernal.
Où faire son compost ?
Un bon emplacement pour
un tas de compost est à l’ombre car une situation trop chaude le
dessèche. Pensez à l’arroser s’il est trop sec et à le couvrir pour
éviter le lessivage.
Comme composteur, vous pouvez utiliser les silos du commerce ou le construire vous-même avec des planches de bois ou du grillage. Prenez garde à bien laisser le fond de votre bac à compost en contact avec le sol car c’est une source directe de micro-organismes (comme les lombrics) indispensables à la réussite de votre compost. L’idéal est d’avoir au moins deux compartiments à compost afin de pouvoir le retourner aisément. Pendant que vous laissez un bac terminer sa fermentation en compost, remplissez le second et ainsi de suite !
Comme composteur, vous pouvez utiliser les silos du commerce ou le construire vous-même avec des planches de bois ou du grillage. Prenez garde à bien laisser le fond de votre bac à compost en contact avec le sol car c’est une source directe de micro-organismes (comme les lombrics) indispensables à la réussite de votre compost. L’idéal est d’avoir au moins deux compartiments à compost afin de pouvoir le retourner aisément. Pendant que vous laissez un bac terminer sa fermentation en compost, remplissez le second et ainsi de suite !
Astuce
Pour ceux qui désirent composter une
petite quantité de déchets, vous pouvez creuser un trou directement dans
la terre. Creusez une tranchée de 20cm de profondeur et d’une largeur
correspondant à la quantité de déchets que vous souhaitez. Couvrez de
paille ou d’un plastique noir et maintenez humide comme pour un compost
normal.
Il existe également des composteurs de balcons pour ceux qui ne possèdent pas de jardin.
Il existe également des composteurs de balcons pour ceux qui ne possèdent pas de jardin.
Mélangez
L’aération est un facteur essentiel
puisque le compostage est un processus aérobie. La mauvaise aération du
tas de compost est la principale raison d’un compostage lent, partiel,
hétérogène ou mal odorant. On estime que l'air devrait occuper au moins
50% du volume du tas. Pour cela, il faut mélanger le tas le plus souvent
possible (toutes les 4 à 6 semaines) pour assurer une bonne aération.
En effet, les bactéries responsables de la dégradation du compost
doivent être dans des conditions aérobies, c'est-à-dire en présence
d’oxygène pour pouvoir respirer. En dégradant, elles produisent de la
chaleur. Il est important de bien aérer le tas de compost pour apporter
l’oxygène aux bactéries et pour maintenir une température autour de
70°C. En effet, une trop forte température entraîne la mort des
bactéries et l’activité microbienne serait alors stoppée.
Attention, le premier mélange ne doit être réalisé que 2 à 4 semaines après la mise en tas des déchets. Vous évitez ainsi de faire redescendre la température et sauvegardez l’activité des bactéries.
Avec une fourche, ramenez les couches inférieures sur le dessus. C’est le moment d’y incorporer des activateurs naturels (urine, fumier de volaille, poudre d’algue, poudre d’os marine) qui stimulent l’activité.
Astuce : Ajoutez de la terre en guise de levain, et un lit de branchage pour l’aération.
Attention, le premier mélange ne doit être réalisé que 2 à 4 semaines après la mise en tas des déchets. Vous évitez ainsi de faire redescendre la température et sauvegardez l’activité des bactéries.
Avec une fourche, ramenez les couches inférieures sur le dessus. C’est le moment d’y incorporer des activateurs naturels (urine, fumier de volaille, poudre d’algue, poudre d’os marine) qui stimulent l’activité.
Astuce : Ajoutez de la terre en guise de levain, et un lit de branchage pour l’aération.
Humidité
Il est important que vous contrôliez
l’humidité de votre compost. Pour vérifier qu’il est satisfaisant,
comprimez une poignée de compost dans votre main. Si des perles d’eau
commencent à apparaître le taux d’humidité est bon.
Si le compost est trop sec, les bactéries meurent et seuls les champignons continuent à travailler. Vous verrez alors apparaître des filaments mycéliens blancs. Dans ce cas arrosez votre compost. Vérifiez également que l’aération n’est pas trop importante (espace entre les planches,…), que l’emplacement n’est pas trop venteux. Vous pouvez couvrir votre tas de compost avec une bâche après l’avoir arrosé, elle gardera l’humidité.
Attention à l’inverse de ne pas trop humidifier votre compost. En effet, un excès d'eau diminue la quantité d'air disponible dans le volume de compost. Les bactéries aérobies (qui ont besoins d’oxygène) sont remplacées par des bactéries anaérobies (qui n’ont pas besoins d’oxygène) qui dégagent des gaz et engendrent des odeurs désagréables. Dans ce cas pensez à bien le mélanger pour éviter que certaines zones à l’intérieur ne soient trop humides. Pensez également à découvrir votre tas par temps sec pour augmenter l’aération. Si le taux d’humidité est vraiment trop important étalez (par temps sec) sur le sol une partie du compost durant quelques heures, puis remettez le dans le bac à compost.
Si le compost est trop sec, les bactéries meurent et seuls les champignons continuent à travailler. Vous verrez alors apparaître des filaments mycéliens blancs. Dans ce cas arrosez votre compost. Vérifiez également que l’aération n’est pas trop importante (espace entre les planches,…), que l’emplacement n’est pas trop venteux. Vous pouvez couvrir votre tas de compost avec une bâche après l’avoir arrosé, elle gardera l’humidité.
Attention à l’inverse de ne pas trop humidifier votre compost. En effet, un excès d'eau diminue la quantité d'air disponible dans le volume de compost. Les bactéries aérobies (qui ont besoins d’oxygène) sont remplacées par des bactéries anaérobies (qui n’ont pas besoins d’oxygène) qui dégagent des gaz et engendrent des odeurs désagréables. Dans ce cas pensez à bien le mélanger pour éviter que certaines zones à l’intérieur ne soient trop humides. Pensez également à découvrir votre tas par temps sec pour augmenter l’aération. Si le taux d’humidité est vraiment trop important étalez (par temps sec) sur le sol une partie du compost durant quelques heures, puis remettez le dans le bac à compost.
Quand le compost est-il prêt ?
Il peut être mûr au bout de 3 à 6 mois au printemps/été ou 6 à 9 mois
en automne/hiver s’il est bien isolé et retourné régulièrement.
Certains composteurs permettent même la réalisation d’un compost de
qualité en 4 à 6 semaines seulement !
NB : Pour un compost bien décomposé, pensez à alterner entre deux couches de compost un activateur à compost.
NB : Pour un compost bien décomposé, pensez à alterner entre deux couches de compost un activateur à compost.
Le compost est prêt lorsqu’il sent la terre forestière, l’humus et
s’effrite facilement. Retirez-le par la base et incorporez-le au pied
des plantes ou dans les trous de plantation. Attention à ne pas
l’enterrer mais à l’incorporer de façon superficielle. Epandre 30 à 70kg
de compost pour une surface de 100m², trois fois par an.
A la fin du compostage le tas aura perdu 2/3 de son volume initial, mais
il sera concentré en éléments nutritifs.
Astuce
Si vous n’avez pas
obtenu suffisamment de compost pour l’ensemble de votre jardin n’hésitez
pas à le compléter par du compost commercial prêt à l’emploi.
Le tamisage
Lorsque votre compost est prêt, il
reste toujours quelques fragments non décomposés. Vous pouvez les
récupérer en tamisant votre composte. Réincorporez-les ainsi dans votre
prochain tas de compost.
Quelles matières composter ?
Pour un compost 100% naturel, utilisez les déchets verts de la maison et du jardin. Tout se recycle au jardin : ce qui vient de la terre retourne à la terre pour protéger et nourrir le sol.
Utilisez des matériaux variés et broyés (les micro-organismes seront plus efficaces si les déchets sont en petits morceaux) en mélange équitable secs (bois, rameaux, feuilles mortes) et humides (encore verts). La diversité des déchets utilisés fait du compost le meilleur engrais organique.
Utilisez des matériaux variés et broyés (les micro-organismes seront plus efficaces si les déchets sont en petits morceaux) en mélange équitable secs (bois, rameaux, feuilles mortes) et humides (encore verts). La diversité des déchets utilisés fait du compost le meilleur engrais organique.
Ne pas composter : les plantes susceptibles de porter des maladies (rosiers
et arbres fruitiers) ; les mauvaises herbes en graine ; les fruits
malades ; le papier journal qui peut être toxique. De façon générale,
éviter les matériaux qui se décomposent difficilement.
REMARQUE : Les fumiers doivent être utilisés bien décomposés, car frais, ils sont riches en éléments solubles trop concentrés pour la croissance des plantes.
REMARQUE : Les fumiers doivent être utilisés bien décomposés, car frais, ils sont riches en éléments solubles trop concentrés pour la croissance des plantes.
Matières compostables | Matières non compostables |
---|---|
Au jardin |
Au jardin |
A la maison |
A la maison |
Le matériel pour un bon compostage
- Une brouette pour transporter les déchets jusqu'au tas de compost.
- Un récipient de petite taille pour récupérer les déchets de la maison.
- Un broyeur pour couper les déchets en petits morceaux et faciliter le travail de fermentation des micro-organismes.
- Un ou deux silos à compost.
- Une fourche pour remuer et aérer régulièrement le tas de fumier.
- Un thermomètre de couche pour observer l’évolution de la température au cœur du compost. Des thermomètres spécialisés vous indiquent la température au centre de votre tas de compost, traduisant ainsi l’activité qui y règne. Si la température est trop élevée, n’hésitez pas à aérer votre compost. A l’inverse si elle est trop basse, rajoutez de la matière organique fraîche (épluchures de légumes, herbe tondue…) et de l’activateur de compost afin de rebooster l’activité des bactéries.
- Une bâche à œilletons pour protéger le tas des intempéries (en cas de fortes pluies, grands froids, ).
- Un tamis pour obtenir un compost homogène.
- Un récipient de petite taille pour récupérer les déchets de la maison.
- Un broyeur pour couper les déchets en petits morceaux et faciliter le travail de fermentation des micro-organismes.
- Un ou deux silos à compost.
- Une fourche pour remuer et aérer régulièrement le tas de fumier.
- Un thermomètre de couche pour observer l’évolution de la température au cœur du compost. Des thermomètres spécialisés vous indiquent la température au centre de votre tas de compost, traduisant ainsi l’activité qui y règne. Si la température est trop élevée, n’hésitez pas à aérer votre compost. A l’inverse si elle est trop basse, rajoutez de la matière organique fraîche (épluchures de légumes, herbe tondue…) et de l’activateur de compost afin de rebooster l’activité des bactéries.
- Une bâche à œilletons pour protéger le tas des intempéries (en cas de fortes pluies, grands froids, ).
- Un tamis pour obtenir un compost homogène.
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