Plantation et semis du basilic

Semis du basilic

Le basilic peut être facilement cultivé à partir de plants élevés en pépinière. Vous les trouverez en jardinerie, vendus en petits godets de plastique dès le printemps. Si vous optez pour cette méthode, plantez vos pieds en avril, après les dernières gelées, pour une récolte en juillet-août.

Semis du basilic en mini serre

Le semis est également possible mais plus long. Vous sèmerez au chaud (dans une mini-serre à 20° C) en mars et repiquerez les plantules en pleine terre au bout de deux mois.
Si vous semez dans votre jardin, semez les graines en mai-juin dans une terre riche en compost, exposée au soleil. Semez à quelques millimètres de profondeur, en espaçant les graines à 50 centimètres.Arrosez deux à trois fois par semaine, sans utiliser d’engrais.

Récolte du basilic

Basilic Ocimum basilicum variété purpurascens © Thompson & Morgan

Le basilic se récolte tout l’été. Attention à ne pas trop prélever sur un même pied.
Pincez l’extrémité des tiges pour favoriser la ramification. Attention également : le basilic fleurit de juin à septembre, en émettant de petits épis blancs : il vaut alors mieux couper ces fleurs afin de favoriser la production de nouvelles feuilles.
Le basilic se consomme surtout frais, émincé dans les plats. Il peut se conserver séché mais perd en grande partie son parfum. Il peut être congelé, avec de meilleures garanties.

Au potager, le basilic a l’avantage de protéger les autres légumes en repoussant par sa forte odeur les insectes ravageurs : pucerons, mouches, papillons…

planter la menthe dans mon jardin

Plantation de la menthe :

Planter de la menthe en extérieur :

Si vous achetez votre menthe directement en pot, plantez-le en pleine terre dès le mois d’avril.

Vous pouvez également le laisser dans son pot d’origine quelques temps pour une utilisation à l’intérieur ou sur un balcon.
Mais l’idéal pour la culture en pot c’est d’effectuer un rempotage immédiatement après l’achat dans un pot plus grand

Planter de la menthe en intérieur :

Cette plante est en effet parfaitement adaptée pour une culture en intérieur ou sur un balcon, en pot ou en jardinière.

Prenez soin de l’arroser régulièrement afin que le terreau ne se dessèche pas.

Cueillette et récolte de la menthe :

Vous pouvez cueillir les feuilles de menthe tout au long du printemps et de l’été selon vos besoins.

Choisissez de préférence les feuilles les plus importantes en sectionnant la tige complète pour favoriser la naissance de nouvelles pousses.

Il est préférable de cueillir la matin avant que le soleil ne vienne altérer la qualité aromatique des feuilles.

Faire pousser de la menthe en pot :

Il est tout à fait possible de cultiver votre menthe à l’intérieur de votre maison, sur un balcon ou une terrasse. Le fort pouvoir odorant offre en plus l’avantage de dégager une odeur agréable sur une terrasse ou à l’intérieur de votre maison.

• Quelle est la meilleure période ?

Il n’y a pas vraiment de meilleur moment, pour faire pousser sa menthe en intérieur.

Vous pouvez même le faire tout au long de l’année, hiver compris.
On préfère généralement l’utiliser dans les plats d’été.

Sa culture se fera donc le plus souvent d’avril à septembre-octobre en extérieur ou en intérieur.

Choisissez un endroit lumineux et mais sans soleil direct, le bord d’une fenêtre par exemple.

• Arrosez dès que le sol est sec.
• Fertilisez le sol pour une meilleure production.

A savoir sur la menthe :

La menthe agrémente la plupart des plats, salades de fruits et sauces mais il est aussi bien connu pour parfumer certaines boissons et notamment le thé ou le mojito.

Sa culture est relativement aisée dès lors que certaines règles sont bien respectées.

• Emplacement ensoleillé ou partiellement ombragé mais jamais brûlant
• Sol toujours humide
• Fertilisation de mai à août.

Il existe 25 espèces de menthe. Retenons que la plupart d’entre elles sont assez envahissante et qu’une culture en pot ou en jardinière permet d’éviter qu’elles n’envahissent tout le jardin.

Améliorer la terre argileuse au jardin

La terre argileuse au jardin:

 

C’est une terre lourde et grasse, certain la démone terre glaiseuse.

 

De structure très fine, elle se transforme très vite en boue lors de fortes pluies, par contre en période estivale elle devient dure et se craquelle, elle est alors impossible à travailler. Si votre terre de jardin ne dépasse pas 30 à 50% d’argile pure, bien que la terre soit lourde et fraiche au printemps, elles sont les meilleures si toutefois on les améliore.

 

Les terres argileuses surtout en milieu humide sont acides.

Au jardin grâce à, la culture biologique, il sera très facile d’améliorer la terre argileuse:

 

*Pour améliorer le ph, il  faudra faire des apports de lithotame riche en calcium et magnésium. Il  sera possible de chauler le terrain. Ces amendements faciliteront en plus la décomposition des matières organiques.

 

*Les engrais verts seront très efficaces pour évitez le battement de la pluie grâce à la couverture végétale qu’il produit. Lors de sont enfouissement, il apportera une forte dose de matières organiques et de fibres allégeant la terres, si vous avez pris soin de semez un mélange de légumineuses et de seigle.

 

*Pour les petits jardins vous pourrez faire un apport de sable de rivière grossier (pour les grandes surfaces l’investissement sera trop lourd)

 

*Faites un paillage au pied de vos culture au potager et vos massifs. L’idéal pour faire votre paillage sera d’employer de la paillette de lin qui lors de vos bêchages d’automne améliorera la structure de votre terre.

 

*Au potager ou au jardin d’agrément lorsque vous plantez ou semez marcher sur des planches cela évitera à la terre argileuse de se tasser.

 

*Travaillez la terre avant les pluies hivernales de plus le gel aura un impact sur sa structure.

Le jardin bio : une pelle, une pioches et quelques principes

Cultiver un jardin biologique, c’est plus que du jardinage, c’est un état d’esprit…Pour satisfaire aux exigences d’un jardin bio, il est nécessaire de respecter quatre grands fondamentaux :

• Renoncer aux produits de synthèse. Dans un jardin bio, engrais, insecticides ou fongicides chimiques n’ont pas leur place. Privilégiez les recettes maison, plus saines pour les sols et le consommateur, et beaucoup moins onéreuses.
  
• Economiser l’eau de ville. Pour cela, on met en place une gestion intelligence de cette ressource précieuse. Concrètement, les eaux de pluie sont récupérées, l’arrosage se fait de préférence le soir et surtout on aère le sol en binant régulièrement.
  
• Choisir ses plants avec attention. Un jardinier bio choisi plus volontiers des plantes locales ou des semis bio. En aucun cas, il n’achète de graines hybrides, type F1, plus chères et qui ne poussent qu’une seule fois.
  
• Favoriser la rotation des cultures. Ainsi, la loi du sol est respectée. La terre est plus fertile et ne rencontre pas de carence en nutriments.

Comment planter des fleurs dans mon jardin ?

0. Préparer la terre

© c a r a m e l (Flickr)

Vous devez préparer la terre avant de planter des fleurs. Cette première étape est primordiale. Vous pouvez aussi mouiller votre parcelle de terrain un jour ou deux avant la préparation pour rendre la surface plus meuble et ainsi vous facilitez la tâche.
Ensuite, désherbez, retirez les cailloux et retournez la terre jusqu'à ce qu'elle soit assez souple pour planter. Rajoutez enfin, un terreau universel que vous mélangerez de manière homogène avec votre terre. Ce dernier apportera les minéraux dont vos plantes auront besoin pour se nourrir.

1. Choisir vos fleurs

© lorises (Flickr)

Le choix des fleurs est important, car en fonction de la région, du climat et d'un certain nombre d'autres facteurs, il vous faudra préférer des variétés de plantes à d'autres.

Par exemple, l'oiseau du paradis ou les griffes de sorcière se plantent généralement dans le sud de la France, car elles ne supportent pas le gel et meurent lorsque les températures descendent en dessous de 0°C.
De plus, certaines fleurs reviennent d'année en année alors que d'autres non. Les arômes que vous trouverez sous forme de plante et de bulbe reviennent tout comme les iris.

2. Harmoniser les fleurs choisies

© marycesyl (Flickr)

Il s'agit ici de réaliser des massifs en fonction de la floraison, de la taille et bien sûr de la couleur de vos fleurs. Ne mettez pas que des fleurs d'été par exemple. Variez, plantez une fleur d'été puis une plante qui fleurit au printemps et ainsi vous obtiendrez un jardin parsemé de couleurs et de fleurs toute l'année.
De la même manière, tentez de répartir différentes couleurs afin d'éviter d'avoir une zone exclusivement rouge puis une rose. Essayez de faire quelque chose d'organisé et d'homogène. Enfin, la taille de la plante est importante puisque c'est en fonction de cela que vous pourrez créer du relief dans vos massifs.

3. Plantez vos fleurs

© Luberon ( sb) (Flickr)

Creusez un trou assez large pour la plante, mouillez la terre et placez votre fleur avant de reboucher. Veillez à bien recouvrir les racines de votre plante. Vérifiez également que la saison est propice pour planter. Pensez à espacer vos plantes afin d'éviter qu'elles n'étouffent.

4. Entretenez votre jardin

© guervos (Flickr)

Pour avoir de belles fleurs, il vous faudra entretenir vos plantes. Pour cela, pensez aux engrais (biologiques de préférence), à arroser modérément, mais régulièrement votre jardin et surtout continuez à biner la terre autour de vos fleurs.
Traquez aussi régulièrement les mauvaises herbes disgracieuses.

Cultiver des légumes sous serre dans mon jardin

Quels légumes cultiver sous serre ?

Le choix est vaste. Les légumes rois de la serre sont sans conteste la tomate et le concombre, qui d’ailleurs ont les mêmes exigences de culture. De nombreuses autres espèces se prêtent à la culture sous abri : aubergine, melon, salade, brocoli, bette, épinard, carotte, choux, radis, piment, poivron... Et même des lianes fruitières, dont il faudra surveiller de près le développement : raisin, kiwi…
Référez-vous au calendrier de culture des légumes sous serre.

Combien de plants cultiver ? Comptez 25 grandes plantes pour 10m² de serre.
NB : À moins de posséder plusieurs serres, cultivez dans une même serre les plantes potagères ayant les mêmes besoins.

Astuce : Exploitez la hauteur de votre serre : Certains légumes poussent en hauteur : tomate, melon, concombre, tendez un fil à partir du toit de la serre et faites grimper ces légumes dessus.
NB : Mettez à profit l’espace laissé libre au pied des légumes qui poussent en hauteur (tomate, concombre, melon) pour y installer des plantes basses, et pourquoi pas des plantes compagnes (du basilic au pied des tomates par exemple).

Quelques conseils pour réussir la culture des légumes sous serre

- Taillez régulièrement les différentes plantes potagères, pour contrôler leur expansion et ne pas perdre en luminosité dans la serre.
- Effectuez les pollinisations des fleurs à la main.
- Nettoyez vos plantes de toutes feuilles jaunies ou malades, de même en ce qui concerne les fruits qui fatiguent inutilement la plante car ils ne seront pas consommés.
- Ne serrez pas les plantes entre elles, placez les en quinconce pour qu’elles bénéficient d’un maximum d’espace possible. Vous éviterez notamment la propagation de maladies.

Calendrier de culture des légumes en serre

Légumes	Mois de semis	T°C de germination	Mois de récolte	Conseils de culture
Tomate	Mars	25°C	Août	- Faites pousser les tomates le long de fil-tuteur clipsé au plafond de la serre - Pincez les tomates et supprimez les gourmands. Pour en savoir plus, lisez la fiche conseils sur la culture de la tomate, et sur comment pincer les tomates - Supprimez les fleurs jaunies à l'aisselle de la plante - Installez un arrosage automatique (la plante est très gourmande en eau et réclame plusieurs arrosages par jour)
Aubergine	Mars	25°C	Juillet	- Semez 1 graine par petit godet et transplantez-la 3 à 4 fois dans des pots de plus en plus grands - Tuteurez-la - Elle aime se tenir un peu à l'ombre du melon et du concombre, plantez dans un un bac de 10-12L que vous pourrez déplacer - Apportez lui régulièrement de l'eau (enrichie d'engrais ou de purin de consoude) pour lui assurer une croissance régulière. - Brossez les fleurs pour les féconder, supprimez celles qui ne donneront pas de fruits
Concombre etCourgette	Mai	30°C	Juin	- Semez directement 1 graine par pot - Supprimez les fleurs jaunies à l'aisselle de la plante - Pincez les nouvelles pousses à l'aisselle des fleurs - Installez un arrosage automatique (la plante est très gourmande en eau et réclame plusieurs arrosages par jour) - Douchez la plante plusieurs fois par beau temps
Poivron et piment	Mars	25°C	Juillet	- Ajoutez de l'engrais à chaque arrosage (ou du purinde consoude pour les éco-jardiniers) - Supprimez sans tarder les fruits abîmés, brunis... - Se cultive sur un tuteur (fil) ou en buisson
Melon	Avril	30°C	Septembre	- Si vous choisissez de le palisser, pensez aussi à soutenir chaque fruit individuellement. - Protégez les fruits de la pourriture en plaçant une tuile entre les melons et la terre humide - Supprimez les gourmands et les pousses à l'aisselle des rameaux en épargnant les fleurs femelles - Fécondez manuellement les fleurs : trempez un pinceau dans une fleur mâle puis agitez-le au-dessus d'une fleur femelle - Conservez un seul fruit par rameau -Veillez à ce que la plante ne manque ni d'eau ni d'engrais (ou du purin de consoude pour les éco-jardiniers)
Blette ou poirée blonde	Mars	12°C	Mai	- Ne négligez pas les apports d'eau et d'engrais (ou depurin de consoude pour les éco-jardiniers)
Brocoli	Janvier à Mars	10°C	Mars à mai	- Enrichissez l'eau d'arrosage d'engrais liquide (ou depurin de consoude pour les éco-jardiniers) selon les besoins de la plante - Cueillez avant l'éclosion des fleurs jaunes, en laissant sur la plante une bonne longueur de tige. Elle continuera à produire
Carotte	Février à juillet	20°C	Mai à octobre	- La carotte aime les terrains sableux - Arrosez durant toute la culture avec de l'eau enrichie - La plante ne doit jamais manquer d'eau, sous peine de la voir arrêter sa croissance - Récoltez-les quand elles atteignent 15 mm de diamètre pour des carottes savoureuses
Chou fleur	Janvier ou septembre	10°C	Avril ou décembre	- en hiver, arrosez avec modération car la racine craint l'excès d'humidité - si vous avez planté dans des pots de 20cm, vous pouvez repiquer en pleine terre à la mi-avril - Utilisez un substrat sain et enrichi pendant toute la culture afin de prévenir les attaques de hernie du chou - Récoltez cès que la tête est bien développée - Inspectez tous les jours afin de cueillir le chou-fleur au meilleur moment
chou rave	Mars	12°C	Mai	- Assurez-vous que le plante ne manque jamais d'eau ou d'engrais (ou du purin de consoude pour les éco-jardiniers) - Récoltez quand les choux atteignent 5 à 7cm de diamètre
Epinard	Mars	10°C	Avril	- Arrosez abondamment après le semis, mais réduisez l'arrosage dès que les feuilles atteignent quelques centimètres. Par la suite, n'arrosez pas trop afin d'éviter tout risque de pourriture - Une température diurne de 6-8°C assure des feuilles savoureuses, que vous cueillerez au fur et à mesure de leur croissance - Prenez garde au gel nocturne
Laitue	Mars	15°C	Avril-mai	- L'arrosage est très important pour obtenir de belles laitues : arrosez tour à tour avec d el'eau enrichie d'engrais liquide (ou du purin de consoude) à raison de 1 p. 1000 et avec du salpêtre de calcium - La température idéale dépend des conditions d'éclairement : en mars, 10-12°C sont suffisants la nuit et 20° le jour - Cueillez la laitue juste avant de la manger
Radis	Janvier à mars	10°C	Mars à mai	- Les radis ont besoin de lumière pour pousser correctement - Arrosez les régulièrement car la sécheresse leur donne un goût amer - Récoltez dès que vous les trouvez assez gros
Scarole	Janvier	12-15°C	Mars	- Arrosez pendant toute la culture avec de l'eau enrichie d'engrais ou de purin de consoude - Veillez à ne pas laisser le collet de la racine toujours humide, surtout en période froide, afin d'éviter la pourriture du collet, qui détruirait complétement la plante - Récoltez à n'importe quel moment de l'année, quand vous jugez les feuilles suffisamment développées

Comment Améliorer le sol du jardin

En secteur sableux ou limoneux : apporter de l’argile bentonique

Un sol trop léger est facile à reconnaître : les outils crissent à son contact. Sableux, il se réchauffe vite au printemps. Il est facile à travailler. Malheureusement il ne semble retenir ni l’eau ni les éléments minéraux. Il se dessèche vite et est assez pauvre.

En hiver, les fumures sont vite absorbées par ce type de terrain. En revanche, le semis d’engrais vert est bénéfique.

Lors de l’enfouissement, en fin d’hiver, apportez de l’argile bentonite (entre 40 et 80 kg/100 m2) et un amendement organique, par exemple du compost, à raison de 30 à 40 kg/100 m2. Pour améliorer la structure aux sols sableux, il faut les travailler le moins possible.

Terrain acide : Apportez du calcaire

Les terrains acides sont pauvres : les vers de terre y sont très rares et l’activité des micro-organismes fortement ralentie. En conclusion, la production d’humus est assez faible. Dans de telles conditions, les plantes sont également plus sensibles aux attaques de maladies.

On peut connaître avec précision le pH d’un sol en le faisant analyser en laboratoire. On peut aussi utiliser un pH-mètre.

Pour améliorer la terre, abandonnez sans regret le chaulage : les micro-organismes du sol, stimulés trop brutalement par l’apport de chaux, finissent par détruire l’humus d’une terre déjà appauvrie. Préférez, en hiver, au moment du bêchage, des apports de calcaire broyé (de 3 à 20 kg/100 m2) ou, à partir du mois de février, dedolomie (6 kg/100 m2).

En terre argileuse : Ajouter plutôt du basalte que du sable

Les grosses mottes collent aux bottes et le terrain se craquelle en période de sécheresse ? Pas de doute, votre sol est argileux. Le terrain est plus particulièrement limoneux lorsque le boudin que vous formez avec une poignée de terre humide vous salit les mains. Ce sol, souvent assez riche, retient l’eau… De ce fait, il est lent à se réchauffer au printemps et difficile à travailler.

La majorité des sols en France a une dominante argileuse. Pour rendre la terre un peu moins lourde, couvrez, dès la fin de la saison estivale, le sol nu avec un paillis, un engrais vert ou encore une couche de fumure. Le fumier de mouton est sans aucun doute le plus adapté. La terre restera ainsi couverte durant la période froide.

En fin d’hiver, enfouissez la matière organique restante à laquelle vous incorporerez un amendement allégeant. Plutôt que d’ajouter du sable de rivière (qui donne parfois au sol une consistance semblable à celle du béton) ou de la tourbe, choisissez plutôt du basalte (20 kg/100 m2) ou une autre poudre de roche.

Sol calcaire : semez des engrais verts

Les sols calcaires sont souvent très riches et fertiles. Mais le taux élevé de carbonate de chaux, un autre terme pour parler de calcaire, bloque l’assimilation de certains minéraux par les plantes. Notamment le fer qui, en limitant la photosynthèse, provoque alors un jaunissement du feuillage, la chlorose, pouvant aller jusqu’au dépérissement du végétal.

S’il est possible de faire descendre le pH du sol par des apports de soufre (500 g/100 m2) sur de petites surfaces, cela s’avère nettement plus compliqué pour les grands jardins. Le seul remède demeure l’apport très régulier de fumure : du fumier composté (30 kg/100 m2), de la vinasse de betterave (3 kg/100 m2)…

Autre point important des terrains calcaires : un apport d’humus s’avère indispensable. Rien de plus simple ! Unsemis d’engrais vert (vesce, pois fourrager, féverole…) en début d’automne fait parfaitement l’affaire. Les plantes seront enfouies au printemps.

Mettre du gazon dans son jardin

1) Préparation du terrain

• Avec une bêche ou un motoculteur, retournez la terre sur 25 cm de profondeur.
• Enlevez la végétation avec le râteau et casser les mottes 
• Aplanir la terre avec votre pelle
• Avec le rouleau, rouler la terre
• Avec le râteau, ratissez la terre sur environ 3 cm d’épaisseur. Renouveler cette opération plusieurs fois afin d’obtenir une terre très fine.

2) Type de gazon

Il est nécessaire de choisir son gazon en fonction de l’utilisation que vous allez en faire : Un gazon pour faire du sport (foot…), utilisez un gazon qui soit relativement résistant. Si vous souhaitez un beau gazon, achetez un gazon Anglais. 

De plus, vous devez également tenir compte de l’ensoleillement de votre jardin. Si le gazon sera fortement ensoleillé, achetez un gazon rustique méditerranéen. Par contre,  s’il est peut au soleil, choisissez un gazon d’ombre.

3) Période semis

On sème au printemps et à l’automne. On évite le grand froid de l’hiver.
Pour semer son gazon, la terre de votre jardin doit être chaude et il doit faire beau temps. Ne pas semer lorsqu’il y a trop de vent ou que le temps est à la pluie.

Dans le Nord de la France, la période de semis du gazon se situe d’Avril à fin Mai ainsi qu’en Septembre. Quant au Sud, les mois où il est possible de semer son gazon est de Février à fin mai et de septembre à fin novembre.

4) Semer son gazon

• Prenez une boite et mélangez toutes les graines
• Semer régulièrement, rajouter plus de graine sur les bords pour bien marquer les bordures
• Avec votre râteau, recouvrez les graines légèrement
• Passez le rouleau pour bien plaquer les graines dans la terre
• Arrosez finement pour que ne se forme pas des blocs de terre
• Attendre au minimum 1 mois avant de voir apparaitre le gazon

comment planter du gazon dans mon jardin ?

Quel gazon choisir ?
Le choix du gazon que vous allez semer dépend avant tout de l’utilisation que vous comptez en faire. Le climat et la qualité du sol sont également à prendre en compte. 
Ainsi, s’il doit être une aire de jeux pour vos enfants et donc beaucoup piétiné, vous choisirez lesgazons « sport », composés de plusieurs espèces de graminées. Ce mélange doit être composé à 60% d’une variété de gazon résistante de type « pâturin des prés ».
Pour les pelouses dites de « détente », vous choisirez le Ray Grass, qui est facile à faire pousser et qui résiste assez bien aux piétinements.
Enfin, pour les gazons d’ornement, vous orienterez votre choix vers l’agrostide mais aussi la fétuque rouge gazonnante ou demi-traçante. Ce type depelouse nécessite un entretien attentif et ne supportera pas d’être piétinée. 

Sachez que le gazon peut bénéficier d’un label rouge, gage de qualité. 

Quand semer sa pelouse ?
Le printemps et l’automne sont les saisons idéales. En effet, le soleil n’est alors pas trop agressif et l’humidité constante. 
L’avantage de semer en automne est que la terre est encore chaude et que la pelouse a le temps de bien sortir, tout au long de l’hiver, avant d’être piétinée, par les enfants par exemple. Par ailleurs, les mauvaises herbes poussent moins à l’automne qu’au printemps. 

Comment préparer le sol ?La première étape, et sans doute la plus importante, est de bien préparer votre terrain. Commencez par enlever les mauvaises herbes. Puis, retournez la terre sur toute la surface et sur une profondeur de 20 centimètres. Si la parcelle n’est pas trop grande, vous pourrez le faire avec une simple bêche. Sinon, il est conseillé d’utiliser une motobineuse. 

Ôtez alors les cailloux, les racines, les souches qui peuvent s’y trouver. Laissez la terre ainsi pendant environ deux semaines, ce qui permettra aux dernières mauvaises herbes d’apparaître ; vous pourrez alors les traiter pour les supprimer définitivement. Sachez qu’il est important que l’ensemble du terrain soit de qualité homogène. 

Déterminez nettement la surface à semer. Evitez les formes sinueuses qui seront difficiles à entretenir par la suite.

Troisième étape, plantez vos graines. S’il s’agît d’un petit terrain (moins de 100 m²) vous pouvez le faire à la main. Votre tâche sera alors facilitée si vous mélangez vos graines avec un peu de sable. On utilise environ 35 grammes de graines par mètre carré. Effectuez des passages croisés afin de bien quadriller la surface. Pour les surfaces plus grandes, vous utiliserez une semeuse. Passez ensuite le râteau pour bien répartir les graines, puis le rouleau. 

Comment l’entretenir ?
Comptez environ trois semaines pour voir apparaître les premiers brins d’herbe. Evitez de marcher sur votre tout nouveau gazon avant que celui-ci soit bien sorti de terre. Il est conseillé d’attendre que l’herbe mesure environ 10 cm avant d’effectuer la première tonte. Celle-ci ne devra pas être trop importante. Sachez que, de toute façon, il ne faut jamais tondre plus d’un tiers de la hauteur d’un gazon. En moyenne, on tond, au printemps et à l’automne, une fois par semaine ; un peu moins en été, pour que la pelouse résiste mieux au soleil. Tondez toujours par temps sec pour ne pas avoir de mal à ramasser l’herbe tondue. 
Par ailleurs, lorsque la température dépasse 20°C, il est recommandé d’arroser son gazon pour qu’il demeure bien vert.

Comment aménager le jardin pour son lapin ?

Comment aménager le jardin pour son lapin ?

Pour que le lapin puisse s'épanouir, il est important de lui mettre à disposition des jeux, de nombreuses cachettes, comme les maisonnettes en bois et des tunnels en plastique ou de récupération de robinetterie. On veillera à ce que l'espace aménagé ne contienne pas de plantes, de feuilles ou branches toxiques et de trous profonds dans lesquels l'animal pourrait se loger. On peut aussi lui mettre à disposition des herbes fraîches, du pissenlit, du plantain que l'on aura planté et bien sûr de l'herbe à volonté.

À une extrémité du jardin, on installera un abri sous forme de maisonnette qui devra au moins faire 1 mètre 20 de long pour que le lapin puisse y être en sécurité la nuit et être au chaud. On recouvrira le sol de paille. Pour ne pas perdre de temps chaque soir à rentrer son animal, ni le brusquer, il faut l'habituer progressivement à le faire de lui-même sous forme de rituel. Le plus simple est de lui donner son repas à la tombée de la nuit, ce qui facilitera la venue du lapin dans sa maisonnette. En l'attirant avec ses mets préférés ou de bons légumes, on a toutes les chances de conquérir sa petite boule de poils.

Certains propriétaires de lapins se demandent s'ils peuvent laisser leur animal en permanence dehors, y compris l'hiver. Le lapin supporte mieux le froid que la chaleur. Mais il faut éviter les changements brusques de température et les courants d'air. Il faut savoir que certains lapins, selon le type de fourrure, sont plus résistants que d'autres aux températures froides. S'il a l'habitude de vivre à l'extérieur, cela ne posera pas de problème. Mais un lapin habitué à vivre en appartement ne peut pas se retrouver dehors du jour au lendemain au risque de tomber malade. Il faudra adapter les conditions de vie du lapin selon les saisons. En hiver, il est vital d'installer des abris dans lesquels on aura disposé une bonne couche de paille pour lutter contre le froid et même une couverture; et l'été, il faudra veiller à ce que l'espace contienne de nombreuses zones ombragées pour éviter un coup de chaud.

Quelles sont les conditions pour placer son lapin dans son jardin ?

Avant d'envisager de mettre son animal à l'air libre, il faut d'abord s'assurer que celui-ci ne soit pas malade, affaibli ou handicapé, car il serait exposé plus facilement à toutes sortes de dangers.

Dans un second temps, l'espace réservé au lapin qui passera ses journées dans le jardin, doit être sécurisé. L'idée de laisser son animal vadrouiller librement sur sa pelouse est mauvaise. Le lapin doit être à l'abri de toute menace, notamment des prédateurs ou d'autres animaux de la maison ou extérieurs, tels que les chats et les chiens. Une clôture d'au moins 1 mètre 20 de haut doit être mise en place pour qu'il n'y ait aucune possibilité de fuite. Elle doit être entièrement fermée et inaccessible aux autres animaux, et si possible être bétonnée au sol au niveau des piquets. L'idéal est aussi de prévoir un toit grillagé.

Installer son lapin dans le jardin, c'est également prévoir un enclos abrité pour la nuit avec une grande maisonnette et l'habituer à rentrer à l'intérieur le soir à heure fixe. Il y sera en sécurité et aussi au chaud !

Paysagiste pour jardin: Quelles sont ses missions ?

• parcs et jardins publics et privés
• aménagements urbains (places, avenues, etc.)
• projets en milieu naturel et rural (replantation de haies, etc.) ou au sein de grands équipements (infrastructures routières, ferroviaires, etc.)
• réhabilitation de friches industrielles, de décharges, de carrières, etc., aménagement de zones industrielles
• aménagement de bases de loisirs
• restauration de jardins historiques et de sites classés, etc.

En mission d’étude générale, le rôle du paysagiste s’oriente vers la planification et l’aménagement du territoire. Le paysagiste participe, comme expert, et dans une démarche pédagogique, aux études d’environnement, d’impact, de programmation et d’aménagement : 

• plans d’occupation des sols
• plans de paysage
• études de tracés d’infrastructures
• schéma directeur d’aménagement de ZAC, etc.

Entretien de l'olivier dans mon jardin

Arrosage

Pour les régions froides, sortez les oliviers au milieu du mois de mai, à l’abri des dernières gelées de printemps. Exposez-les en plein soleil.

Les oliviers ne supportent pas les excès d’eau. Ne laissez donc pas d’eau stagner dans la soucoupe. Reprenez les arrosages quand le substrat est totalement sec.

Engrais

Les oliviers s’accommodent bien de sol pauvre. Trois apports d'engrais pendant l’hiver, jusqu’à la belle saison seront suffisants.

Taille de l'olivier

Elle s'effectue en mars, chaque année. Le but est d'éliminer les branches frêles. La taille sera différente s'il s'agit d'un olivierd'ornement ou d'un olivier à fruits. Pour plus d'informations référez-vous à la fiche conseils : taille de l'olivier.

Récolte des olives

Les fruits arrivent à maturité entre septembre et décembre. La récolte a donc lieu en hiver ! Elle se fait en deux parties : les plus belles olives sont ramassées à la mains tandis que les autres sont recueillies sur des bâches posées au sol. Ne vous inquiétez pas si les premières années votre olivier ne donne pas d'olives ! Il faut souvent attendre de 3 à 5 ans pour voir apparaître les premières et plus de 15 ans pour qu'elles soient produites en quantité.

Maladies de l'olivier

Un des principaux ravageurs dans les vergers d'oliviers est la mouche de l'olivier. Le plus simple pour en venir à bout naturellement est d'utiliser des pièges à phéromones (1 piège pour 4-5 arbres). Le principe est très simple, il s'agit de pièges deltas (en raison de leur forme) : les mâles vont sentir la présence des phéromones libérés par les pièges et penser qu'il s'agit de femelles. Ils vont donc se diriger vers la source et être piégés dans le piège delta souvent englué. Ils ne s'accoupleront pas avec les femelles et la mouche de l'olivier ne sera donc plus à craindre. Cette technique à l'avantage de ne causer aucun dégât ni sur l'homme ni sur la faune alentours.